Dès que l’on se marie nous sommes tous impatientsDe ce premier bébé qui agrémenteraNos plus belles journées. Muni d’une caméraChacun filme ses pas et ses gestes inconscients.
Lorsqu’arrive le second, le charme est différend,Mais l’amour est égal, et tout le monde s’efforceDans le sein du foyer, de mettre toute sa force Et son coeur pour capter le sourire qu’il nous rend.
Le troisième nous échoit souvent à l’improviste,Mais toujours bienvenu il comble la familleFaisant la grande joie de ses aînées les filles.L’argent devenant rare nous fait clore la liste.
Tout ce monde grandit augmentant nos tracas,Veillant sur leurs études la moindre fausse noteApporte ses angoisses, alors on asticoteCe tout petit enfant qui soudain est un cas.
Grandissant, à leur tour, les voici qui s’éloignentDu logis familial pour fonder leur foyer,Et au fond de nos yeux des larmes viennent se noyer,Craignant que nos pensées jamais plus ne se joignent.
Mais très vite eux aussi nous amènent en cadeauDe beaux petits-enfants que l’on ne voit grandirQu’en de rares occasions, aussi de s’agrandirCette belle descendance n’est jamais un fardeau.
Novembre 2012
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