Sous un vacarme assourdissant,
Qu’épuisé et malheureux,
J’aperçus près de moi dans ce champ,
Cette étrange fleur bleue.
Je m’approchais vers ce semblant de rose,
Si rare qu’elle m’empli de fierté,
Incapable de prononcer mes proses,
J’observais sa majesté :
Etrange qu’elle soit bleuté.
Toute droite elle se tenait là
Rappelant par ses couleurs le crépuscule et l’aurore,
Me faisant penser à la vie de la mort,
Mais véritablement à l’amour et à toi :
Etrange qu’elle soit bleu roi.
Les coups de canon tragiques
Rythmaient le ciel comme une comtoise.
Et moi, hors du temps et nostalgique,
Te pleurais, ma belle bourgeoise :
Etrange qu’elle soit d’ardoise.
Sentant mon cœur irréfutablement amoureux,
Je pensais alors par mégarde :
Ayant poussé dans le sang de mes camarades,
Etrange qu’elle soit si bleue.
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