Avec mon jeune frère s’étant perdus de vue Depuis bien des années, pour des raisons futiles, Certes sans nulle cause, mais seraient-elles utiles Pour justifier l’absence de nos belles entrevues ? Un jour il m’appela anxieux de son état, Depuis plus de seize ans on était séparé, Posant le téléphone je me suis préparé, {jcomments on}Et vers son hôpital j’allais faire le constat. Dans le fond de la chambre j’aperçus un lit vide, Assis sur l’autre lit un homme me regardait, Des nouvelles de mon frère alors lui demandais, Mais c’est moi !, me dit-il d’une voix impavide. Il avait tant changé, une bien triste image S’est offerte à mes yeux, de masquer mon émoi Je ne pus réussir, ce spectacle devant moi N’était plus petit frère, mais un autre visage. Il me parla alors avec les exigences Qu’il avait tout enfant déjà manifestées, Et les petites manies qui lui étaient restées Dans les doux souvenirs de nos adolescences. Un trimestre plus tard, malgré de nombreux soins, Il partit un matin, et le premier avril, Quelle funeste nouvelle pendue au bout du fil, De ce vilain poisson dont je n’avais besoin. A Alain, Marcel, le 12 octobre 2011.
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