Voici que froidure perd son manteau
Elle est partie chercher à l'horizon
Le soleil qui sort de son lit polisson
Il nargue les squelettes noircis de son haut
Sort de la terre une petite tête
Sa vierge couleur époussète la rosée
Regarde intriguée ce monde ignoré
Elle se lève sur sa tige pour être de la fête
C'est jour de défilé les arbres parades
De leur chemises feuillues font la cour
Aux roitelets qui se frottent d'amour
En leurs plumes pour siffler sérénade
La petite rivière a repris sa chanson
Entre le silence des gentillettes fleurs
Serpentent brillants d'argent de sa demeure
Qui scintillent au soleil de nouvelle saison
Je me penche sur l'herbe ventrue
Déjà l'amour est venu semer ses pas
Là un petit mot oublié sur ce tas gras
Où fourmis charrient à l' ailleurs leur verrue
Dans les mignonettes rues se sont levées
Par les fenêtres qui respirent l'air frais
Les musiques d'hier qui sortent des argentier
D'où poussières s'extirpent d'un hiver qui les a tissées
Au bout de la rue scintillante de bonheur
Une jeune amourette a tombé sa douillette
Elle dévoile la nacre pure d'une chair coquette
Que désirs volent comme des loups bâfreurs
Des sols éclos le bon d'une douce chaleur
Qui alimente le moral de tous ceux malmenés
Par l'hiver qui vous gèle toutes vos pensées
Mais renaissent comme nouveau né en pleurs
qu'on accouche pour apprendre vie nouvelle
☼ŦC
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