Tes yeux, tes yeux si bleus, ô splendide madone
En qui tout est lumineux,
Quand je plonge dedans mon regard, ils m'étonnent
D'être aussi ténébreux qu'ils sont harmonieux.
Tes yeux sont aussi clairs et vastes que les mers,
Aussi lucides que le fleuve,
Aussi profonds que les gouffres noirs et amers
Et aussi pénétrant que la lune d'or neuve.
Mais ces yeux si beaux et si clairs ne sont-ils pas
Le miroir par où tu brilles
Comme la grande nue tachée de soleils bas ?
Quand les larmes de fiel montent jusqu'à tes yeux
Le bleu près de tes pupilles
Se transforme en un gris d'un grand ciel orageux.
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