Ma rivière (Saint-Maurice)
Quand la pluie tombe doucement,Que la neige fond au printemps,Cette eau abreuve les ruisseaux,Ce qui les gorgent de nouveau.Vers la rivière elle s'évadent,Empruntant chutes et cascadesSemée de pierres et de remous,Pour arriver au rendez-vous.
Ainsi commence le voyageLongeant tout ces nouveaux rivagesoù l'attendent quelques hameaux,Pour la beauté de ses tableaux.Plus loin au tournant d'un méandre,Un village qui vient la surprendre.Puis soudain, se fait harnacher,Cueillette d'électricité.
Elle doit passer entre des villesEt perd de sa pureté fragile.Arrive enfin au confluent,Aboutir dans le Saint-Laurent.Son eau est vite mélangéeEt perd de son identité.En suivant ce nouveau courant,Elle ira jusqu'à l'océan.
Mais la rivière en bout de vie,Ne peut pas sombrer dans l'oubli.On sait que c'est de l'eau de merQui s'évapore dans l'atmosphère,Ou naissent les nouveaux nuages,Qui poussés par les vents du large,Reviennent gonflés jusqu'ici,Laisser tomber leurs eaux de pluie.
Cette eau abreuve les ruisseaux,Ce qui les gorgent de nouveau...
NormCo
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