L'hiver tourne dans l'air du soir,
La neige se pose tranquille
Sur le toit pâle du manoir.
Trouble silence sur la ville.
La neige se pose tranquille,
Les fleurs frémissent dans le noir,
Trouble silence sur la ville
Qui s'assombrit comme un couloir.
La grande forêt immobile
Qui s'assombrit comme un couloir
Est flétrie par l'hiver hostile.
La grande forêt immobile,
Triste et sombre comme un dortoir
Est flétrie par l'hiver hostile
Au tendre son de désespoir.
Triste et sombre comme un dortoir,
La belle mer s'endort gracile
Au tendre son de désespoir,
De la douce valse servile.
La belle mer s'endort gracile,
Sous les flocons blancs d'inespoir
De la douce valse servile,
Qui vibre et sanglote d'espoir.
Sous les flocons blancs d'inespoir,
Le froid meurtri un coeur sessile
Qui vibre et sanglote d'espoir,
Comme un violon vibratile.
Le froid meurtri un coeur sessile,
Lorsque du ciel en entonnoir,
Comme un violon vibratile,
L'hiver tourne dans l'air du soir !
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