A toi toujours je pense, ma cruelle sans-cœur,Revoyant ces années perdues à tout jamais,Tu as tout oublié, mais pourtant tu m’aimais,Pourquoi t’es-tu enfuie du chemin de mon cœur ?
Allant vers l’aventure sans même tourner la tête,Tu m’as abandonné te moquant de mes larmes,Je suis resté tout seul au combat mais sans armes,J’ai accompli ma tâche, fuyant les tête à tête.
Pour le bien des enfants je demeurais tout seul,A quoi bon perturber leurs fragiles cerveaux,Qui ne comprenaient pas de la vie tous les maux.Et puis dans ce carnage suffisait un linceul.
Dans ce temps écoulé, j’aurais dû me défaire De l’odeur de ton corps, et de ta grande beauté,Mais rien de tout cela jamais ne m’a quitté,Et de ton souvenir je sais me satisfaire.
Vois !, tu ris de ma peine, devenue sans pitié,Pourquoi tant de dédain, ne serait-il pas bonQue parfois près de moi, et devant un Bourbon, On reparle gentiment dans une bonne amitié ?
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