Mais regardez le donc cet avare rapace,Il compte son argent centime après centime, Se préservant sans cesse de son ami intimeQui convoite les pièces à mettre en sa besace.
Tout profit lui est bon, n’étant pas regardant, Quand bien même il nuirait à toute une nation,Mais qu’importe à ses yeux toute cette population, Qui erre sur les routes par la faim se tordant.
Il préfère, et de loin, s’empiffrer son assietteRemplie jusqu’au ras bord de bons plats mijotés,Pour s’en gaver la panse, les sales morceaux ôtés, En s’essuyant la bouche du coin de sa serviette.
Il mettra tous ses sous à prévoir une chapelleAu sein d’un cimetière, dans un lieu bien en vue,En redoutant sans cesse qu’à la moindre imprévueLes gens ne puissent voir que sa tombe est si belle.
Car prévoir ses obsèques est bien plus importantPour ce vil égoïste qui trouve détestable,De partager le pain, tous à la même table.Cela n’a aucun sens, il juge ça révoltant.
C’est pourquoi sur la terre rôde tant de misèreNous suivant pas à pas, plus grande chaque jour,Puisque le cœur humain est vide et sans amour, La détresse des pauvres continue et s’insère.
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