Chavire
Rêves éveillés, privés, rêvés à huis clos
Sous le clos de huit heures englouties au galop
Oh, rives de quiétude, les yeux dans les yeux rivés,
Rivalisant du « il faut » telle de l’eau, la bouée
Tout en moi et autour ravive ces dérives
Dérives en eaux limpides, calmes et claires
Que la lune, de sa tendre lumière, éclaire
Comme je rêve, placide, que mon navire y arrive
Perdu dans un dédale de souvenirs brumeux,
(Tant de nuage que de fatigue) je me souviens
Nos doigts entrelacés qui renforçaient le lien
Pour que cela ne cesse, j’y aurais fait un nœud
La douce chaleur lorsque tu les recouvrais
La fraîche douceur lorsque je les étreignais
Enfin vint ta tête, puis tes yeux, puis ta bouche…
Infiniment trop court, front à front, rien ne bouge
Quel affront que le temps, en ces moments, s’enfuit
Quel architecte sadique a décidé ainsi ?
Rends-moi chacun de ces instants foutus mémoire
Déjà que clore les yeux suffit à m’émouvoir
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