C'est à cet endroit,noir de ses cendres, qu'André,fantôme de son bras,abandonna son masque vénitien.Ses pas se sont figés.La femme à la crinière,son miroir de l'enfance,guidait toujours son esprit.L'image de cette femme solitairehantait toujours son sens de l'orientation.Les amoureux touchaient chacun la lèvre de l'autre ;cette mémoire antérieure était gravée à jamais.André changeait de visage. Son masque l'abandonnait.Sa facette s'endurcissait.Elle devenait bois, pas boa pour un sou.Elle était arbre de brou, en race innée.Cette évolution doit être ancrée en toi et bénie.André, je suis cendre drapée d'or, je suis feuilles d'or, je suis toi. »« Cendre ? Ah ! Tu es là, ma Sandra, Muse, que ton ocre haute qualité me recouvre en vain ».« Tourbillonnons, papillonnons vers le ciel. Dansons en cadence ».« Mon masque devient aile avec toi, ailes libres, Elie ! Liberté du musc ».« Fais le paon, cor ! Tôt est ta clémence »
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