Rejoindre les cieux,
Ainsi faire nos adieux.
Est-ce que quelques mots,
Peuvent altérer les maux.
La plume s'exprime,
Les sentiments primes.
Il est de ces moments triste,
Qui en nous persiste.
Une flamme s'éteint,
L'envie de l'étreint.
Mes yeux dans un bain,
Se noie de chagrin.
La douleur s'en fait une joie,
S'emparer de moi.
C'est une fatalité en soi,
L'accueil de l'émoi.
Il n'y a aucun remords,
Pas plus de tord,
Simplement un regret,
Celui du nouveau-né.
J'aurais aimé voir ce visage,
Avant de tourner la page,
T'amener ce bonheur,
Avant que ce soit l'heure.
J'aurais aimé te dire,
Que ton sourire, ton rire,
Dans mes souvenirs,
Écriront mon avenir.
Sans aucune pudeur,
Avec le plus grand des honneurs,
Sans aucune peur,
Je t'encre dans mon coeur.
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