Je viens des tréfonds
Mon esprit est corrompu
Je n'est plus d'frissons
J'ai appris les codes de la rue
Dès tout petit au quartier
On a tout manger l'fruit défendu
Nos âmes se sont noyé
Pour la haute société
On est des parias
On est des malfrats
Et c'est totalement vrai
Élevé à la dure
On faisait se qu'on pouvait
Pas beaucoup d'endroit sûr
Tu pouvait pas dormir quand tu l'voulait
Les grands était obligé d'guetté
"Garde au clochard
Avec l'aide du pochtard"
À 6 sur un banc en hiver on s'les gêlé
Et la ou on était
Personne n'est venu nous aidé
Les associations
Sont belles qu'a la télé
Dans les rues t'est en sous nutrition
Et bas tu peux creuver
Fallait pas faire tué Coluche
Pour des affaires politiques
Il ne voyait pas qu'nos capuches
Et n'avait aucun problème d'éthnique
J'vie comme "l'entourage"
Pas comme "un neuf neuf cinq"
Dans la vie personne m'encourage
Mais le mois je fait pas que "mille cinq "
Le fleurs de la cité son cellophane
Ou complètement fané
J'écoute la rue et j'entend la culture
J'écoute la rue et j'entend grosses factures
J'écoute la rue et j'entend les gilets jaune
J'écoute la rue et j'entend "abat le trône"
J'écoute la rue et j'entend des mère fatigué
J'écoute la rue et j'entend la cité oublié
Il faut sortir de sa cage dorée
Si vous voulez entendre le pavé
J'me vois pas comme un artiste
Mais comme l'artisant de mes démons
Je ne suis pas socialistes
Je ne suis pas con
Ne vous plaignez pas si après
Les fleurs viennent à fané
Dans les cité
Et que le président s'y fasse insulté
Merci de laisser un commentaire !
1000 caractères restants
Copyright © 2006 / 2024 Vos poèmes (partage de poèmes) — Tous droits réservés
Plan du site Créé par : Dépanne Pc Services
Information légale - Politique de cookies