LE PIANO TRISTE
Tristesse du piano
Aux heures angoissées.
La voix des sopranos,
Du temps s’est effacée.
Lente mélancolie,
Dans la nuit qui s’étend
En notes abolies,
Aux accords entêtants.
Elle fuit dans le soir
Sous les doigts agités,
Mélodie dans le noir,
Sans discontinuité.
L’ivoire du clavier
Réfléchit le rayon,
La lune de janvier
Reflète en médaillon.
Les touches caressées,
Gémissent sous les mains,
Noires et blanches, enfoncées,
Ne pouvant renoncer.
Tristesse de la vie,
Musical ressenti,
Accents inassouvis,
Quelquefois pressentis.
La triste mélodie
Des amants séparés,
Se joue en rapsodie,
Sur notes égarées.
Le piano rêve un jour,
De gammes endiablées,
Renvoyant pour toujours,
Tous ces amours troublées.
Et sous les projecteurs,
Briller de mille feux,
Tel un triomphateur,
Pour abolir l’adieu.
Merci de laisser un commentaire !
1000 caractères restants
Copyright © 2006 / 2024 Vos poèmes (partage de poèmes) — Tous droits réservés
Plan du site Créé et géré par : Thierry M. (Isidore)
Information légale - Politique de cookies