Tu me l'avais promis,toujours ta porte me sera ouverte.Que tu en as oublié les clés tu ne m'as pas averti.Tes silences alimentent mes craintes.
Jamais par ta fenêtre,mon amour ne pourra passer.Trop large, trop fort. Encombrant.
L'angélus avait certes résonné.Mais aveuglé par un bonheur que je croyais naissant,je n'ai pas vu les portes de ta citadelle se refermer,actionnées par des gardes zélés devant mes sentiments.
Jamais par ta fenêtre,mon amour ne pourra passer.Trop beau, trop violent. Etouffant.
Pour mieux couvrir ta fuite,les clés tu as certainement jetées.À leur recherche je me lance : voici ma quête.Mais sur ta porte close mes espoirs se sont brisés.
Jamais par ta fenêtre,mon amour ne pourra passer.Trop encombrant, trop étouffant. Effrayant.
Au siège de ta forteresse tu me condamnes.À cette stratégie je ne peux me résigner.C'est une bataille à l'issue trop incertaineà laquelle je n'ai pas su me préparer.
Jamais par ta fenêtre,mon amour ne passera.Pas assez fort, pas assez violent. Assurément.
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