La lumière exhalait un parfum de paresseSous un ciel endormi et plumeté d'azurOù l'ombre soupirait, vaporeuse onde pure,Un silence pesant, comme épris de sagesse.Et la mer respirait caressée par l'ondéeQue les vagues happaient dans un rire d'écume.Au loin où le regard se perd dans les nuéesL'horizon mêlait dans un rouge d'amertumeEt la mer rubescente et les cieux rougeoyantsQue le ciel ornait d'un corindon de feu.L'azur strié de pourpre, illuminé de blancEvaporait Phébus et refermant ses yeuxL'obscurité brûlante réveillait la nuit.Dans un sursaut d'orgueil, l'air semblait s'embraserEt la mer sans un mot d'un sanglot s'effaçait.Dans la nuit brune et pâle, seul le silence luit...
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