Le corps accablé, dématérialisé,
Prisonnier réfugié conditionnel,
Survie d'une transition incarnée,
Au sein de sa prison temporelle.
Les mains folles, ineptes, sans esprit,
Dépouillées, indociles et trop lâchées,
Se disloquent d'un corps soumis
Et se langagent sobres, informulées.
S'écoute un mouvement perpétuel,
Rivé aux pieds de ses sabots rythmés
Aux percussions d'un silence éternel ;
Heure tambourinée d'un délire forcené.
Les postures dérivées, détournées
Dun lit asséché d'une mer native
Dont l'instinct s'évapore à l'orée
D'un horizon sans perspectives.
L'espace esprit chemine courroucé,
Rassemble son chaos par confusion.
Le drame est assené, remâché ;
Etat de dispersion en distraction.
Esprit bridé de telle sorte
Qu'il voyage au " long-court " de son récit ;
Esprit troublé de telle sorte
Qu'il erre sa psyché dans sa biographie.
Mais, mon âme loge en son aura éternelle ;
S'épure aux sentiments de mes expériences ;
Elle n'a pas de corps, ni de folie mortelle
Et à l'astrale déité a voué sa trascendance.
Dans ses papyrus, le corps entrelace l'esprit
Et vice-versa ; en filigrane s'estampe l'âme
Et se devine l'oeuvre véritable d'une vie
Et sa nature infinie inscrite dans ses trames.
A présent,
Une prière se médite, je l'entends.
Elle musique une grâce de vie.
Chante libre ! Sois ton instrument
Aux notes pures de ton âme ravie !
Michelle VELAY
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