Passant sur le chemin près du lagon tranquille
Regagnant mon faré dans la cocoteraie
Je vidais de ma tête toute idée inutile
Observant le soleil jetant ses derniers traits.
L'échope du "chinois" aux volets tricolores
Laissait passer un fil de lumière diffuse
Qui vacillait un peu pour de nouveau éclore
Il feint d'aimer la nuit puis soudain la refuse.
Le seuil aux planches peintes abritait un banc vert
C'est là que la journée, aux heures les plus chaudes
Se tenait Tiaré assise près de sa mère
Je cherchais à la voir mais la porte était close.
Mais plus loin sur la sente, au détour d'un buisson
Je sentis sa présence et le vit en surgir
Mais que fait-elle ici ?, quelle en est la raison ?
Elle n'allait pas tarder à combler mon désir.
La fille aux cuisses fermes et aux seins délicats
Me prit la main bien vite et m'entraîna plus loin
Sa bouche et ses cheveux donnaient tout leur éclat
Je me soumis entier au sourire malin.
Nos corps à l'unisson furent vite complices
Les gestes de l'amour l'un à l'autre donnés
Le voyage fut long, tout empli de délices
C'est un nanan du ciel qui nous est redonné !
Quand au petit matin le soleil apparut
Elle alla prestement regagner son logis
Sa peau de satin ocre, ses yeux noirs disparus
Il ne me restait plus rien de cette magie.
La journée qui suivit à passer fut bien dure
Et j'attendis que vienne au plus vite le soir
Souhaitant que la fille quitte encore sa masure
Pour aller de nouveau me perdre dans ses yeux noirs.
Tahiti.
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