Toi mon Île, mon Mont Athos,Immobile du haut des Causses,Tu domines la plaine des hommes,Terre brûlées et ensanglantées,Babylone et Sodome,Balafrées, pillées et violées.
Qui de toi connaît mieux que moiTon monde d'harmonies,Lumineux de chaleur,De lumières et de fleurs,De couleurs et de vie.
D'où tu chantes ce poème,Gloire à une vie que j'aime;Rythmes sans temps,Temps hors du temps,Havre de paixEt de bonheur douillet,Tu respires la liberté,Et la joie retrouvée.
Là-haut, loin du chaos,Des bruits et des désordres sociaux,Des guerres et des contrats déloyaux,A mon monde le joyau,Tu es le rêve où l'âme s'habille,Le paradis où l'âme pétille.Tu es mon île, mon insoumise,Ma Sibylle, ma terre promise.J'avais cru pouvoir redescendreDans la plaine démoniaque,Fouler ses sables dorés,Et, à la ligne de ressacDu fin rivage de sa plage rosée,Tremper mon corps insomniaqueDans ses eaux réchaufféesPar le soleil d'été.Mais c'était oublier AchilleEt ses blessures indélébilesQui, place de la comédie,Dans la ville en contrebas,Suintent au combatQuand résonne dans l'arèneLe chant fatal des Sirènes...Loin du paradis !
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