Tu n'avais que quatre ans mais déjà tu savaisCe qui nous rapprochait, ce qui nous éloignait,Tu étais si mignon et l'on se câlinait,De baisers dans le cou toujours tu me gavais.Comme nous étions heureux mon cher petit bonhomme,Pleins de complicité lors de chaque rencontre,Soixante ans nous séparent, et bien que l'on soit contreCertains des bons principes, on les accepte en homme.Tout cela me ramène au temps de mes onze ans,Sans aucune déchirure je revois chaque page,Et du moindre détail reviennent les imagesDe cette belle époque ou je pris mon élan.En quittant ma Bretagne il m'a fallu me battrePour me faire accepter par tous ces parigotsVoulant me piétiner comme un vulgaire mégot,Mais bien vite il comprirent que je savais combattre.Même les plus réticents devinrent vite des copains.Sachant qu'il valait mieux passer de mon côté,Plutôt que de se voir être le cul botté,Et dans leurs pales figures j'envoyais de bons pains !C'est ainsi que j'appris qu'il n'est qu'une façonLorsque pleins d'ironies ils raillaient mes galochesQu'il fallait sans faillir envoyer des taloches,Et cela fait du bien dans un cœur de garçon !Retiens bien ce principe et souviens-toi qu'en sommeIl faut se batailler pour devenir un homme !A mon petit Quentin pour ses 11 ans. 29 novembre 2011.
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