Les froids remous sanglotent au fond des caves
Le Vatican approche des dames avec les loups en soubresauts abscons et rustiques
La malle se fait briser et saute à pieds joints sur la marelle poussive des absentes
Sans recul nul ne passe l'épreuve des juges et l'appel instantané du froid dégorge les sueurs des nonnes
On attrape les gorges nouées sans crever l'abcès et l'occupation démarre dans les cendres froides
On approche à petits pas pour ne pas perdre le mot qui glisse de la langue des pendus
Et la colle nerveuse des sèves nourrit l'espace du cosmos
Lentes et belles sont les précipices d'ombres
Elles tournoient en volutes délicieuses et fracassent les têtes de guignols
De superbes alezans occupés à nuire aux vaches
C'est tout toi cette atmosphère de défunts !
On s'offusque, on supprime, on s'use et le compas du marinier bouscule les télescopes
On affiche les dents du soir et les bals sont complets. Ne bifurque pas d'un pouce mon poulet, tu t'occupes trop des frimes et ton slip bat la chamade
Avatar de niais tu avances dans la mer en scaphandre doré et coule à pic ta fourrure endiablée
Les sources reviennent à toi pour porter l'espoir des origines et ton armée domine l'espace à coups de glaives
On tambourine déjà fort sur le coeur des méduses, à quand la joie promise aux filles seules ?
Ton jet n'est plus celui des cygnes qu'on envoie à l'abattoir. Tu négocies la fin à coups de poings trempés au fond des puits.
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