[12 poèmes courts]
Un jour… Des êtres sont venusOnt creusé la terre, ont apporté la pierreOnt érigé la cité de leurs rêvesPourquoi tant de ceux-ci furent-ils autant sans herbe fraîchePour certains défigurés pour des siècles ?
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Dans les marécages de son tout-à-l’égout,la peau morte de la ville. Des songes dégradablesqui ont pourri dans l’eau noire. Des restes d’alorsdéfragmentés à jamais.
Petit oiseau vole dans le cielGros camion s’embouteille dans la ruelleAujourd’hui l’oiseau en tombant, écrase le camion.
Oui camarades,le ciment et l’oubliensevelissent déjànos murs de mémoire.
La ville a beau abattre bien des mursLe réel ici est déjà en morceaux.
La ville a beau abattre bien des mursElle ne replante pas beaucoup d’arbres pour autant.
Je croise monsieur le maireQui n’a visiblement pas le temps de parler de poésieDe mon côté je ne fais aucun effort dans son sensLà n’est pas ma mission.
Loquace, le boulanger me montre son livre de commandesJe manifeste un intérêt poli – Mais sans regret.
Parc à mourir d’ennui –Quelques promeneurs survivants.
Foule en fusion ; chaque passant s’écouleEt devient l’affluent d’un autre passant
La pluie tombe – Sauf que cette foisElle veut assassiner la ville
Une voix en moi avait écrit :
Au festival des quartiers libres,la rue est à entrée libre pour ce poèmeet à l’écriée d’être ensemble.
Dans ce désert qu’est parfois ma villeMerci pour l’oasis…Dans cet enfer qu’est parfois ma villeLes paradis se serrent les coudes…
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