Tous droits réservés par Chassaigne Agnes
#400 coups,
Comme une envie de fête
Nous voilà nous y sommes presque,
Ce jour de fête tant attendu nous y sommes enfin bientôt,
En attendant je mange des carrés de chocolat sous les draps et je mâche mes chamalow en écoutant dano,
Il est encore tôt pour se réjouir mais je crois en l’avenir, je fais des rêves avec les souvenirs de mes anciennes soirées déguisés où je m’ambiancais.
En ces temps là ce n’était pas que sur mon canapé avec cette maudite télé que je ne peux plus encadrer mais pour l’instant c’est ma seule allié pour resté aux autres connecté sans me murer dans la déprime, le thé à gogo, l’alcool solo ou le café pour rester éveillé au monde quasiment inanimé.
Du bout des doigts nous pouvons bientôt l’atteindre, je me vois déjà sur le dancefloor faire des pas de dingues, tout le monde me regardant et venant me rejoindre, je ferais un battle à la Mickael, me laissant guider par ce son de folie qui s’empare toujours de moi et me fait tant vibrer.
La soirée est à peine entamer je ne veux plus m’arrêter de danser, de sauter, le moonwalk et la vague ça me connaît. J’aime laisser le rythme s’emparait de mon corps, me laisser aller jusqu’à oublier tout le mauvais.
J’adore chanter alors je m’imagine le micro dans les mains m’époumonant sur du Maria Carey sans masque sur le nez, c’est çà ma liberté, je veux pouvoir crier, respirer par le nez, je ne veux plus jamais me sentir étouffer.
J’adore être paraît d’un costume de fête avec des paillettes, des chapeaux, des lunettes ça pète, c’est forcément plus chouette. On se prend pas la tête mais tout de suite c’est une ambiance qui claque et qu’on aime, les couleurs sont plus festives, les bouches sont tout sourire, les allures sont moins strictes.
Les gens sont plus à la cool, plus détendu du string, pas de différence, pas de sentiment d’ignorance, tout le monde porte les mêmes couleurs, celle de la bonne humeur, celle de la danse du cœur, on s’attrape, on se fait tourner et virer, on se déhanche, rien que ça on se sens délivrer de cette prison où l’on a été trop longtemps enfermé. Aujourd’hui, oui nous sortons des oubliettes pour faire la fête.
On fait la ronde, on lève les pieds, de plus en plus vite on s’agite, on se sourit, les yeux de tous pétillent comme un feu, on est chaud, on transpire, on se moque de cette odeur de transpi on a vécu pire, on part dans des éclats de rires, on a changé de tempo voilà maintenant du disco, tout le monde a envie de créer une chorée.
Je propose des pas et tout le monde me suit c’est de la magie, ce soir ce n’est plus le chao, on est branché sur plus de mille volte de la stéréo, ce soir cloclo danse avec nous de là haut.
Steve wander, dona sumer, ophelie winter n’ont qu’a bien se tenir nous on cherche à faire revivre tous ces tubes que l’on connaît par cœur, comme si on renaissait tous ce soir on fait la paix avec cette période damné pour ouvrir nos bras à l’année qui apparaît,
On se suit en farandole, on fredonne ou on chantonne sur les années folles, puis on relis nos mains pour créer le chemin les un aux autres serrés en levant nos bras vers le ciel comme pour toucher avec nos doigts notre destin. Ensemble main dans la main on se faufile à travers ce petit sentier qui nous est destiné en se baissant nous franchissons ce parcours pour arriver là où notre place nous attend au bout de l’allée à nouveau les bras relevé nous pouvons maintenant respirer pour observer nos amis avancer.
2021 nous voilà, on laisse à 2020 tout ça, on te fait même la ola pour sonner le gla de ta défaite saperlipopette, tu ne nous aura pas eu car on est plus balaise que toi tralala.
A nous les rues animées, les péniches, les karaokés, les terrasses chauffées, nos p’tits bars bien aimé, nos boîtes de nuit préférées, nos tenues de soirées chic satiné qui nous donne de l’allure, nous donne l’énergie et la force de croire en nous, de croire aux rencontres spontanées faisant souvent les plus belles amitiés et parfois même des histoires d’amour se transformant presque en comtes de fées.
Nous voilà prêt à raviver nos villes adorés de nos âmes libres voulant festoyer plus que jamais. A nous nos vieux cartiers, nos grandes places qui attendent de retrouver leur vivacité.
Fini les somnifères, les angoisses en solitaire, les crises de nerf dans le rer, les spectacles en reaplay sur arte concerts, les apéros times sur les réseaux, le manque de nos familles, nos absences pour les événements et fêtes d’anniversaires de 18, 20, 25, 30, 35, 40, 45, 50 ,60 ans. Vous pouvez à nouveau compter sur nous pour que l’on soit présent afin de vous fêter dignement.
10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1, c’est maintenant le moment de se serrer dans les bras, de se souhaiter le meilleure sans le pire, de se dire qu’on est d’accord pour enterrer cet épisode sarcastique pour entamer le plus beau film à notre image, pas celui des enfants trop sages, celui d’un peuple soudé, respectueux entre eux, déterminé à lutter contre les menaces et la peur, préférant attraper l’amour, le bonheur, la solidarité pour créer un monde plus sûr un avenir rempli de gaité, celui qui fera notre réussite sans nous empêcher de vivre.
Il est 8 h j’ouvre les yeux alors que ma radio passe la reprise de repris de Yannick « ces soirées là », ça me rappel vaguement quelque chose mais je ne m’en souviens pas, il me semble seulement que j’ai dansé sur ce tube-là, c’est les bonnes années 2000 çà, il avait fait un tabac !
Je suis un peu déçue, j’aimerai tellement avoir retenue, savoir si ce rêve m’a plu. J’oublie et je chantonne en me préparant dans la salle de bain. Je m’imagine déjà en 2021 fêtant enfin tous les trucs que j’ai raté. Je souris au miroir, j’ai encore espoir. Il n’est jamais trop tard.
16.12.20
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