À Sylviane
Nous sommes des âmes qui tombons sur terre, du ciel
Disséminées au hasard, comme poussées par le vent
Nous grandissons dans des corps, plus ou moins bien selon les évènements
Dans l’espoir de veiller sur le fruit physique de notre quête d'amour existentielle
Les âme habitants les corps que nous créons sont notre responsabilité, heureux que nous sommes
Les chérir, les élever les préparer, les accompagner, c’est le rôle que notre instinct nous dicte
Insufflé par cette puissance de vie à l'origine de notre univers, cette étoile qui nous habite,
Ce cœur qui ronronne.
Le paradis que certaines âmes nous promettent charitablement,
N'est qu'une chimère pour nous faire accepter la mort des corps et des âmes que nous avons aimé
La terre nourricière est notre paradis immédiat, instantané
Elle nous offre tout, telle une mère, inconditionnellement
Elle est la ruche, elle est la reine,
Le chat qui ronronne amoureusement.
L'instinct des âmes maltraitées
Mal tombées, mal aimées, délaissées
Vient nous punir, nous faire payer, souvent injustement,
D’avoir failli à notre devoir d’enseigner à nos enfants
Que l'amour est notre carburant essentiel, la synapse qui nous relie
la cire et l'alvéole de notre bonheur, notre nid
Le seul remède a notre angoisse de voir mourir notre enveloppe charnelle
En laissant aux prochaines âmes un futur potentiel,
Qui les priverait de connaître l'amour,
Que j'ai eu la chance de vivre, à tes côtés,
Durant cet éclair qui a jailli, a l’impact de mon âme, tombée
Sur cette terre, un jour…
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