Rives
Pavois oh des clameurs des claquementsmantes mortes et bleus insectes et vents toujoursdans l’entonnoir des rives oh libellules oh ventsdes frôlements de notes qui s’égrènent aux falaises sourdesaux grottes inhabitées des feux éparsTambours d’avant rythmes du mistraltambours, oh cette voix qui vient me charme et s’élève étrange
aux nuages rien encore dans ce bleu que la flamme puresi frêle et cependant, c'est un monde près du nôtreDe toi que je ne pensais pas nommer corps merveilleuxcorps habité d’un feu ayant sa danse et son rythmetoi d’une vertigineuse profondeur par qui toutes les merset les alpes sont confondues dans un silence de siècles oh toites yeux vivants vibrants d’étincelles, un langage, une vie telledans ton visage et l’image de ton corps ici fait de mots mais au présent ailleurs tout de lumièrecomme au présent de la sourceet tout en elle avec des rires d’eau, fontaines vivesUn chant dans la lumière s’élevant, puis un autre le tienparmi des multitudes faisant chœur tels des jets d’eauqui s’élèvent et retombent et s’élèvent encore
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