Ses sourcils insolents, malgré moi,
Incendient mon orgueil hérissé
Ses yeux étincelants me noient
Dans le récif d'un lagon métissé
Le maître borgne au cuivre scintillant
Suit l'envolée de la chanteuse en talon
Et me glisse un coup d'oeil brillant
Et malicieux qui en dit bien long
Elle soulève les bords de sa courte robe
Etoffée de mille éclats de saphir
Laissant luire ses jambes qui se dérobent
Sous les douces mains auteurs de mon désir
Mordant tendrement sa lèvre inférieure
Elle croque à vif mes glandes hormonales
Dans un soupir langoureux de chaleur
Sa voix embrase mon instinct animal
Le dos cambré elle étouffe le micro
Les yeux clos enivrés par son apogée
Une étoile dans le ciel du music-hall
Soudain vers mon souffle s'est approchée
Et m'a tendu sa main sans hésiter
Du bout des lèvres je l'attrape sans feinte
Car le seul foyer où je désire rentrer
Ce soir est celui de son éternelle étreinte
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