J'en ai finis avec l'amour, me voici rendu, les chaînes maintenant rompues,
Me voilà délivré de son jugement et des ses hommes de loi corrompus.
Je suis, à présent libéré de celui qui m'a jadis fait passer sous serment
D'éternité, une lame sous la gorge, une rose entre les dents.
J'ai juré, j'ai craché, que je deviendrait un fidèle zélé
Du voile immaculé et de la vierge par l'or cloisonnée,
J'ai béni, j'ai chéri ce qu'on m'avait donné comme femme commune
Je lui ai tout donné comme ordonné sur mon testament de fortune.-
Mais j'ai purgé ma peine devant leurs yeux, à tous, je l'ai rendu publique.
Juristes du cœur, jurés sentimentaux, et avocats de la fidélité,
Procureur de la raie-pudique bien sûr désapprouvée,
Et protecteur du pubis, conque sacré, prétendue unique.
Aujourd'hui ils me pardonnent, et sont tous à mes pieds,
Et je suis même autorisé à fondre l'alliance de la vertu
En petit cendrier, pour pouvoir brûler et fumer en paix
Les restes de mon cœur, car dans ce procès c'était moi le cocu !
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