Je pensais avoir donné mon cœur à quelqu'une,Une fois ou deux...Et puis tu es venue,« gratuite » comme la rosée du matin,ce qui peut bien en rester.Mais moi, comme un chien fou,je n'ai su que m'ébrouer.
Et maintenant,je suis comme enfermé,derrière ce mail « vit'fait »,gravé comme à l'emporte-pièce.Cette pièce que l'on ne peut plus défaire,sinon, en la détruisant
Mais moi je n'veux pas la détruire,la pièce,car si court c'a été,ça a été fort pour moi,et bon aussi,crois-moi, je t'en prie.
Alors, je suis parti,le nez au vent, les cheveux avec...Et j'ai laissé le guidon, les roues,me mener.Où ?je ne sais plus, j'allais seulement,le nez, les cheveux, les yeux avec, au vent,les yeux plus loin, comme il se doit.
Au retour,je m'suis saoulé, comme ça, pour oublier,à quel point c'était douxde te savoir près de moi.
Et je pensais ne dire ça jamais,ne « te » dire peut-être,si « peut-être » tu lisais...Tu lisais ceà quel point je peux rater,comme ça, gratuitement,pour m'assurer que ça n'est pas vrai.
Et ce matin, je me suis vu dans le miroir,petit, sans étincelle, l'œil hagard,enfin quoi, la tête dans le miroir,et puis non,il y y acomme un air de conquête,comme un air de te dire« reviens,j'ai été crétin »...
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