La vague tranquille
poème écrit par Roxane le 12/05/2010

Madame la vie nous attend parfois,
Et nous attire, et nous retient prisonnier
D’une vague tranquille, qui vient nous piéger.
Trop tranquille pour s’en méfier et s’en sauver
Elle attaque sournoisement et frappe au bon endroit sans nous manquer.

Juste assez pour se voir affaiblir,
Et ne pas être capable de réagir.
On a l’impression de s’être fait anéantir.
Pourquoi en est –il ainsi dans cette vie?
Serais-ce qu’elle nous aime et nous sourie?

Et veut nous apprendre à relever des défis?

Mais elle me fait penser au printemps,
Qui s'infiltre doucement sous la neige
Comme des milliers de petites vagues qui avancent furtivement, doucement
Dans le soleil ou bien dans le vent.
Mais ce n’est pas joli à regarder
Cette neige toute souillée,
Et pourtant c’est seulement pour enlever
son manteau tout froid et tout blanc,
Avant de vêtir dans des habits resplendissants,
Avant de nous réchauffer de ses doux rayons printaniers,
Accompagnée de la jolie mélodie du printemps.
Tous ses petits amis les oiseaux fêtent heureux le retour de la vie.

Cette vague tranquille me fait penser à la chenille,
Qui loin d’être une reine de beauté
Va pour un temps s’enfermer,
Se cacher pour se faire oublier
Et nous revient un beau jour transformé
Merveilleuse, en jolie papillon colorée.

Alors petite vague tranquille
Que veux-tu de nous durant ses jours
Ou tout n’est pas facile et si lourd?
L’espoir, le courage l’énergie
Semblent être partis de notre vie.
Seule reste la solitude où on réfléchit,
Le repos ou on reconstruit se rebâtit,
Les petites vagues de nos yeux
Sans cesse trace un chemin
Un chemin sur vers notre destin,
Mais nous rapproche aussi de Dieu,
Qui sait consoler les malheureux.
Tous ses gros nuages amassés dans le coeur,
Arrosent fertilisent pour voir refleurir,
Et apparaître une personne transformée,
Le jardin dans le coeur a refleuri plus joli,
Et soudain on y voit un arc-en ciel qui reluit,
Tout cela fait partie des cadeaux de la vie,
Même si tout cela nous creuse et nous meurtrit.
Sans la souffrance, le nouveau ne peut trouver la vie.
Et tout cela c'est un des cadeaux de la vie