Le vent d'automne et le bébé
poème ecrit par b-boubekeur le 20/06/2007

Le vent d'automne et le bébé

Dans une matinée glaciale d'automne
qu'est ce qu'on entend?
Le vent d'automne.
Non,
les pleures d'un bébé.
c'est faut.

C'est le vent d'automne
qui se mélange avec les pleurs d'un bébé.

Ce vent d'automne
qui nous apporte ces cries de détresse jusqu'à nos oreilles,
nous annonce la naissance un bébé abandonné
dans un couffin prés d'une rivière,
il nous fait savoir aussi que c'est une petite fille.

Le vent secoue le bébé:
Pleure pas mon petit.

Le bébé,
pleur, pleur et pleur et n'arrête pas de pleurer.

Le vent le secoua avec violence:
Tais toi bébé du vent,dois je te rappeler que tu es le mien.

Le bébé,
pleur,pleur et pleur et n'arrête pas de pleurer.

le vent s'adoucit,
et léger soupir lui murmura dans ses oreilles pour le calmer:
Pleure pas bébé,
tu étais le petit vent du beau temps du printemps
et maintenant tu es le petit vent du vent d'automne,
et prépare toi,
plus tard tu sera le petit vent du vent d'hiver.

Le bébé,
pleur,pleur et pleur et n'arrête pas de pleurer.
La colère de son refus et nettement visible sur son visage.

Le vent:
Oui mon petit tu n'es que le fruit d'une jouissance,
et lui fait une confidence:
A moins que le printemps te reconnaîtra
et t'ouvrira ses portes de son jardin,
à ce moment je te perdrai et tu ne sera plus le mien.

Le bébé se débarrasse de ses pleures et d'une voix de révolte:
Soufflez tant que vous voulez,
et même si tous les vents du temps s'unissent
ne pourront m'empêcher d'exister,
Je n'étais,
je ne suis et je ne serais issu du vent,
même si le printemps m'ouvrira pas ses portes de son jardin
j'inventerais un moins cruelle

b-boubekeur