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Au gré de notre intimité
poème écrit par KAL-AP-NAM le 18/01/2010

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Au gré de notre intimité


Une voiture ……..la lumière des phares
La pluie qui tombe
Une attente sage sur le bord d’un chemin
Pour un rendez vous anodin

Ma jolie brunette aux yeux bleus,
Est la, debout, sous la colère des cieux
Ses cheveux brun et court mouillés
Sa fine robe à bretelle trempée

Une portière claque…. D’un sourire frissonnant
Un ange s’installe à mes cotés,
Et sur sa respiration légère, mon coeur, s’emballant,
Remercie le ciel de n’avoir point éclaté.

La route ….. Un peu de chauffage
La musique en sourdine, le sommeil l’assiège.
Ses yeux se plombent.
Elle s’endort sous le doux solfège.

La robe légère remontée sur ses jambes,
Une vision, sur ses cuisses dorées,
Anime mon corps agacé
A l’émoi de ses courbes

Offerte en toute innocence à mon regard
Je la contemple à la dérobé
Laissant monter, sans rempart
Mon désir exacerbé

Un arrêt…… une chambre d’hôtel cossue
Elle est là, debout, dans la pénombre
Fragile, immobile, toute menue
Approbatrice de mon ardeur .

Dans le regard une interrogation,
Et, chassant toute réticence
Entre doucement dans l’acceptation
De vouloir enfin s’offrir à mes exigences.

L’intensité de ce regard dans le mien
Où j’y lis cette volontaire passivité de se donner
Sans retenue, sans arrière pensée,
Mais aussi la conscience du pouvoir qu’elle détient

Mes mains caressent son visage
Mes lèvres se posent sur sa peau satinée
Faisant passer le message
De mon désir à elle, aliéné

Suivant d’un doigt chaque contour
Je commence ainsi ma route d’amour
Parfois mes lèvres étanchent leur soif
A la bouche de ce bel elfe.

De la base du cou à la rondeur d’une épaule idyllique
De tremblement en hésitation timide,
Mon parcours devient initiatique.
Je continue fébrile, intrépide.

A l’échancrure de la robe fragile,
La porte de sa poitrine m’offre asile.
Du bout du doigt je caresse ce vallon,
J’use et j’abuse du veloute sillon.

Les légères bretelles, enfin, s’envolent,
Glissent des épaules et laissent s’enfuir la fine étole.
Mon ange apparait dans toute l’aura,
D’une nudité magnifique, que tout mon être accapara.

Me séparant à mon tour de mes effets,
Calmement, je la rejoins dans sa nudité.
Nos deux corps, l’un contre l’autre, enlacé
Dans une douce et sensuelle complicité

Oh ! Sentir son corps se laisser aller
Sous la caresse de mes baisers
Et sa poitrine délicatement frémir
Sous mes mains qui l’explorent a loisir

D’un doigt caressant j’amène son plaisir
Ses parois humides enserrent mes doigts
Et du mouvement répété viennent des soupirs
M’encourageant dans cette voie

Un gout et une odeur suave
Entrainent mes sens à s’abreuver
Et de ma bouche devenue active
Je bois le doux breuvage de son intimité

Son corps ouvert a une pénétration avide
En silence, pesamment, puissamment
J’entre en elle cupide
Sans honte de mes agissements

Le membre écrasé par le raz de marée de son bas ventre
Au début réticente, maintenant complice du jeu
Dans le regard une acceptation docile et tendre
De me laisser prendre un plaisir prodigieux

Sur une volte face et… c’est son dos que je caresse
Deux fesses tendues qu’elle me refuse avec adresse
Asseyant de me frayer un doux chemin dans l’étroit passage
Et, sur un hymne à Sodome, s’ouvrir enfin sous l’abordage.

Des gémissements discrets d’une douleur contenue sans rébellion
Une légère souffrance acceptée, pour m’offrir dans un ultime abandon
L’accès a ce plaisir tant souhaité
Mais combien de fois repoussé.

De l’offrande accordée a ma jouissance
Et les reins douloureux sous la cadence
Elle s’offre sans partage, ardemment,
Sous des assauts conquérants

A la naissance d’un plaisir illimité
Au diapason de mes doigts, j’accorde le sien,
Mes mains posées sur son intimité,
Au rythme enfiévré du mien.

Enfin repus, nos deux corps
Sombrent, dans la léthargie
Enlacés, dans cette " petite mort "
Moi et elle, ce soir là, sommes à jamais unis

Seul, éveillé, je m’accorde, dans le silence de sa torpeur
Le bonheur de remercier le ciel d’avoir permis
A cet ange, a cette jolie brunette aux yeux d’azur
Il y a quelques années, d’être devenu ma femme pour la vie.

KAL-AP-NAM







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