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L’EPOUVANTAIL
Tout au fond de son champ,
Campé sur son balai,
Il est là le méchant
Régnant sur son Palais.
Le visage gonflé,
Les yeux exorbités,
Cheveux ébouriffés,
Dans le décor ouaté.
Des lambeaux de papier
Lui servent d’apparats,
Au grand vent déployés,
Telle une gandoura.
Petits morceaux d’argent
Qui brillent au soleil,
Cliquetis effrayants,
Le tenant en éveil.
Le chapeau de travers,
Sur la tête de foin,
Et le vieux pull-over,
Qui couvre l’embonpoint.
Il est là, et fait peur
Aux pauvres oisillons,
Qui sont plein de stupeur,
En suivant les sillons.
Il ne peut pas bouger,
Factice corps humain,
Dans la lutte engagée,
Pour lui sans lendemain.
Les bras levés au ciel,
Il crie son désespoir,
Ne pas être réel,
Et servir d’étendoir.
Le temps fait son chemin,
L’oiseau apprivoisé,
A passé l’examen,
Et s’en vient pavoiser.
L’épouvantail sans cœur,
Ne fait plus son effet,
Il est plein de rancœur,
Pour l’homme qui l’a fait.
Cœur humain, cœur de foin,
La vie en est pourvue,
Je reste le témoin,
Des débats imprévus.
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