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Elle disait faut pas pleurer
La vie ne dure qu'un temps
Aussi courte que l'été
Longue comme un printemps
Elle disait faut pas chercher
À retenir l'amour
Inutile d'insister
S'il délaisse tes jours
Il faut savoir admettre
Tout ce qui te fait peur
Brûler toutes les lettres
Qui rappellent à ton cœur
Les balades infinies
Le meilleur de tes jours
Maintenant faut à tout prix
Vivre un autre amour
À quoi te servirait
De tourner et retourner
Le couteau dans tes plaies
Avec des éclats de rire
Soigne sans plus tarder
La grisaille de l'avenir
Et tu auras gagné
Le chemin est pénible
Je le sais que trop bien
Pour l'instant tu es la cible
Des héros du chagrin
Ils chevauchent tes rêves
Comme un règne sans fin
Mais un jour tout s'achève
Et ce jour n'est pas loin
Et si tu as besoin
De quelqu'un à tes côtés
Je ne serai pas loin
Je ne veux pas prétendre
Être celle de ta vie
Mais seulement comprendre
Ce qu'elle n'a pas compris
Ce matin dans le journal
Christine est partie
Comme après la fin d'un bal
Toute seule dans la nuit
Qui aurait pu l'attendre
À part quelques bandits
Sûrement pas la vie
Un regard, un sourire
Et mon coeur chavire
Un mot glissé à mon oreille
Et rien n'est plus pareil
Une caresse, un geste de tendresse
Un moment très intense
Où je me retrouve en transe
Tu es ma faiblesse
Laisse moi t'emmener
Au pays des songes
Laisse moi te guider
A travers ces mensonges
Quand la tempête gronde
Quand le moment présent
Est trop pesant
Elles se réfugient dans ce monde
Les âmes en peine abondent
Elles viennent se reposer quelques secondes
Oublier tous les mensonges
Elles se déchargent de leur peine
Elles mettent en pause leur cœur
Le temps de reprendre haleine
Le temps de croire au bonheur
Le temps de t'évader
Le temps de passer l'éponge
Je suis la main qui cueille une autre marguerite,
Le frisson de l'automne et de l'effeuillaison,
Des pétales tombés sous le toit qui m'abrite
L'être enseveli dans sa funeste maison.
Terre cent fois meurtrie et si chère à mon rêve,
Maintes fois interdite au même maraudeur,
Aux essences d'amour je suis le nez qui crève
D'envie inassouvie de sentir son odeur.
J'ai froid. Tant ! Que je tremble... Équilibré sur l'axe
De pucelles amours, d'actes bien affranchis.
O belle adolescente ! O comme elle malaxe
Le chaume de nos cœurs dans le même torchis !
O femme ! Devenue : Unique. La dernière.
L'ultime acte d'amour. Mon sexe évanoui
Se réveille parfois seul dans sa garçonnière
Comme un pêché de chair, de poussière et d'ennui.
Dans le mouchoir je suis l’œil du borgne qui pleure
Sa moitié disparue... Et dans l’œil du poisson,
Entre des jambes d'homme, accroché comme un leurre,
Un sexe qui vivote au bout de l'hameçon.
Mes pleurs au fil de l'heure, entre Meurthe-et-Moselle,
Transforment la rigole en mare... Puis ruisseau...
Et mon cœur dans le bec du vieux moineau sans elle
Me nourrit de chagrin dans le nid du roseau.
Le feu qui brûle
Dans le salon
Colore le pull
De son corps blond
De son fauteuil
Elle ne voit pas
Que je l'accueille
Entre mes bras
Ses yeux se tournent
Elle croise les doigts
Et je retourne
Au fond de moi
Mordre mes lèvres
Dans les ténèbres
Où je séjourne
Depuis des mois
La nuit venue son corps
Se donne sans envie
Elle fait tellement d'efforts
Pour cacher son ennui
Quand elle croit que je dors
Elle se lève sans bruit
Va dans le corridor
Je sais qu'elle pense à lui
Où trouver le courage
De lui dire j'ai compris
Défais ton maquillage
Le public est parti Il faut savoir trahir
Les yeux du cœur, sinon
On se sent trop mourir
Quand les femmes s'en vont
Le jour gémit Dans l'ambulance
Où il vomit Sa dernière chance
La nuit se lève Voici le rêve
Des insomnies
Qui recommence
Cruel destin, vois ma tristesse,
Mon coeur brisé, ce pauvre objet,
Bavant sous leurs plaisirs d'ivresse
Il pleure, il pleure de détresse,
Ils y lancent leur brutal jet
Mon coeur brisé, ce pauvre objet!
Ô coeur léger et romanesque,
Ils t'ont sali et déchiré,
Et ce rire cauchemardesque,
Plane dans la nuit gigantesque
Au vent violent et givré.
Ils t'ont sali et déchiré !
Quand les rayons frais angéliques
Viendront sur toi, mon coeur flétri
Plonge dans ces eaux empathiques
T'arracheront des mains sadiques
Tu seras lavé mais meurtri...
Viendront sur toi mon coeur flétri !
Assis sur leur dur lit marqué par les pâleurs
Leurs corps suaient encor le sang mêlé aux larmes
Et dans le noir dansent, dansent ces bateleurs
Dansant au son des cris de vengeance des armes !
Belzébuth attendant patiemment ces bagnards
Les cendres fraîches du bucher fumant et gris
Où l'on voyait les corps blessés par les poignards
Descendre sur le sol sans âme et amaigri
Hurrah ! C'est le ballet euphorique du diable !
On peut le voir danser sous les très grandes flammes !
Et hop ! C'est la danse des soirs noirs effroyables !
Ceci est votre danse, ô sanguinaire lames !
C'est l'extase rouge des paladins sans têtes
C'est l'éveil de la folie des pendus errants
Au bucher ! Au bucher ! Que l'on crie, c'est la fête !
Retentis en écho la douleur des mourants !
Ils dansent au bruit du feu brulant fréquemment
Qui laisse une fumée sentant la chair tannée
Et aux hurrahs pareil à des ricanements
Holà ! Dansez, dansez encor mes chers damnés !
C'est le bal funèbre, noir, froid et interdit
C'est la marche triste et sans vie vers l'échaffaud
Où un danseur, qui en avançant prie et dit:
Ô Dieu, quel corps et quelle âme sont sans défauts ?
La Terre gémit, mugit, rugit, s'époumone
Le vieux ciel fatigué, pleure d'avoir tout vu
Les saints d'en bas, déguerpissent quand vient l'aumône;
Pourtant ils prient un homme, et ne l'ont jamais vu,
Et sous le bruit, incessant, de la mitraille
Une pomme tombe dans une flaque rouge
Et des hommes, pour des dogmes ahuris, assaillent
Et des pleurs, priant le retour du bonnet rouge
O nous! Savons nous contrôler notre colère?
Est-ce-que nous sommes des gens civilisés?
Est-ce-que nous sommes des animaux souillés?
O toi, oui toi que voilà, qu'as-tu fait sur Terre?
O toi! Oui, qu'as-tu fait pour rejoindre l'Eden?
Oui toi Humain! Qu'as-tu donné à part ta haine?
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