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Bab n’Ali à l’avenue principale d’Itzer
Ô! Avenue principale de mon village natal.
Avenue unique de mes amours phagédéniques.
Ne t'avais-je, jadis, à répétition sillonné,
Allant, venant, le coeur faucillonné?
Te souviens-tu de ma candeur d'il y a vingt ans?
De mes amours, de ma folie d'antan?
Ô! Pays de neige, de fontaines, d'amertume et de regrets!
Ô! Coin de silence bruyant, de dits insensés!
Ô! Terroir de blessures, de trébuchement, de plaies embrasées!
M'ouvrirais-tu les portes de ton paradis infernal?
Me rendrais-tu maladroit en tentant d'être jaloux?
Ô! Village de mes déchirures fatales!
Ô! Village natal!...
Mustapha EL OMARI :Ouled teima, 25-05-1998 MAROC
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