Nous sommes le 19-04-2024 et il est 05:29
Esméralda
Hall de la gare, où je traîne mon coeur
Où je suis seul, désemparé sans toi.
Tu es parti comme un acteur
Quittant la scène où il joua.
Sans te retourner, sans un mot d’espoir,
Sans laisser, un instant ton regard
Enlever à tes pas le son lourd du départ,
Et donner à l’adieu la joie de l’au-revoir.
C’était donc un adieu et non un au-revoir,
Je le savais déjà en cherchant ton regard.
L’empreinte de toi quand j’irai au hasard,
Mais tu n’as pas tué dans mon coeur l’espoir.
Et si j’attends sous cette horloge,
Que recule les aiguilles du temps,
C’est qu’en moi se bousculent tant de choses
Le passé, l’avenir et ce présent.
Ma mélancolie se complaît sans raisons
À se bercer de rêves en écoutant tes pas.
Je serre dans mon coeur mes illusions,
Je suis Quasimodo, tu es Esméralda.
Georges PASCAL
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