Nous sommes le 06-02-2025 et il est 18:18
Elle, la mort
J'ai passé par tous les chemins,
Fleuris, arides et plein de ronces,
J'ai frappé à beaucoup des portes,
Cherchant justice et vérité,
Sans obtenir gain de cause.
Mais depuis quelques années,
Seule une chose m importe,
C'est d'être la nuit inspirée;
Prouvant que je ne suis pas morte.
La mort je l'ai senti de très près,
Elle avait frappé à ma porte,
Le matin d'un quatre Janvier,
Par si peu, elle m'emporte.
Elle s'était trompée de porte,
Je n'étais pas encore préparée,
Mon bagage n'était pas prêt,
Elle a du changer de chemin.
Se croyant être la plus forte,
Les puissants cris que j'adressais,
Appelant Dieu de me protéger,
La victoire je l'ai emporté.
N'arrivant pas à m'enterrer,
Sa déception a été si forte,
Qu'elle a voulu se venger !
Me frappant de toute sa force
Se sentant très humiliée,
Pleine de vengeance a fait,
Que je sois hospitalisée,
S'emparant de ma mobilité.
Quelle puissance maléfique !
Me laissant clouée pour l'éternité,
Dans un fauteuil, hémiplégique.
Mais la poésie à su compenser
Rendant ma vie magique
Même dans un fauteuil électrique.
Paquita
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