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Anges ou démons
Anges ou démons Garnements simplement polissons Nos jeux plein de malice Avaient toujours quelques complices Les blagues que l'on faisait Etaient sans réelle méchanceté De la poignée de porte " Embrinnée" A la ficelle entre deux battants accrochée. Du ballon qui fracassait Une vitre; malencontreux, inattendu ! Mais ce n'était au grand jamais Du mal d'agir, du mal vécu. Il y avait sûrement promiscuité Avec toutes ces maisons qui se jouxtaient Mais l'on pouvait vivre que pour soi Dans nos cité de la joie. On ponctuait la vie de chaque jour DE tant de trésors d'amour Le galibot cherchant dans l'ombre son cafut C'était cela aussi notre vécu. Anges ou démons Ni garnements, ni polissons Notre terrain de jeux: La rue La vie était, ce qu'elle a pu. Les années ont passées L\'enfant est devenu Grand-Père Alors parfois, il vient s'arrêter Aux images de naguère. Jacques LEROUX
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