Tu es rêveuse, et je rêve parfois aussi,
Cette nuit-là je voulus te croquer mon cœur
Et voilà que j’aperçus ma propre candeur,
Me marquer mot-à-mot avec merci
Tu es Babel si heureuse,
Ma Muse enjôleuse
L’horloge s’épuise,
Et avec elle le cœur s’attise.
Fut-il jamais folie pareille,
À me voir pondre tels vers avant un sommeil ?
Comme pour ne pas m’ouvrir les veines avec,
Les anges se sont tus
L’encrier devint sec,
Devant nos corps abattus
Purge pour avoir réfléchi après-coup,
Nous attachions nos liens autour du cou.
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