Pardon
Dans une chambre sentant le tabac tu as été créé
Dans une odeur de désinfectant tu t'en est allé
Erreur de jeunesse, acte non maîtrisé
Fruit d'un plaisir coupable, l'amour tu as tué
Quand, un soir d'hiver le téléphone a sonné
Et que dans ma vie tu es entrés
Tout a commencé à s'effondrer
La neige blanche, immaculée
De sang, rouge, peu à peu s'est teintée
De mes mains il provenait
Le long du mur il a coulé
La honte, la peur, la rage et la colère
Sont devenues mes compagnes lapidaires
Je voudrais tant revenir en arrière
Ne pas succomber au désir maudit
Ne pas, sur la conscience, ta mort avoir toute ma vie
Que ton souvenir peu à peu quitte mon esprit
Et que tenir une femme me soit interdit
Mais les actes ne peuvent être effacés
Et ce fardeau je dois porter
Ta mémoire je dois honorer
Toi l'enfant qui ne naîtra jamais
Le sang que j'ai sur les mains
N'est en fait pas le mien
Je me suis comporté comme un chien
Et ne mérite pas de voir demain
Ta maman j'ai voulut protéger
Mais j’aurais du juste assumer
Et tout faire pour vous garder
Et en homme me comporter
Mais j'ai fuis mes responsabilités
J'ai eu peur, j'ai paniqué
Et ton destin j'ai scellé
Et jamais me le pardonnerai
Et ainsi
ce ne sont pas une mais trois vies que j'ai pris
la tienne, la mienne et celle de ma chérie
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