Quel étrange et doux parfum
Que celui du goudron sous la pluie
Quel étrange et doux matin
Qui suit une sombre nuit
Hume l'air et ne fais plus qu'un
Avec ce vent si léger
Hume l'air et tend la main,
Elle recevra mon cœur glacé
Pour vous mon cher
Pour vous mon sombre ami
Il s'évapore dans l'air
Tel un nuage gorgé d'oubli
Et ainsi dansons
Pieds nus sur le sable chaud
Et maintenant rions
Pour s'envoler un peu plus haut,
Toucher les étoiles
Mortes et disparues
Lever la grand-voile
Voguer vers l'inconnu.
Au bond du monde j'embrasserais
Ton front brulant et tremblant,
Car nous serons enfin arrivés
La ou se retrouvent un jour tous les enfants
Une terre au-dessus du ciel
Un monde où l'enfant est roi
Ou toute horreur est belle
Ou les gamins ne grandissent pas.
Une beauté sans pareil
Un océan de fleurs et d'oiseaux
Ici, ou la douceur veille
Sur tous les cœurs et les bateaux.
Non loin de la se niche une cascade
D'eau claire, fraîche et tourbillonnante
J'y apporterais ton esprit malade
D'une noirceur éblouissante.
Je t'attendrais le temps qu'il faudra
Le long du ruisseau
En écouter chanter les eaux
Toujours tout près de toi.
J'aime sans me l'avouer, une boule dans le ventre et des couteaux dans les côtes, il suffirait pourtant de presque rien, un regard, un baiser, fermer mes yeux puis t'enlacer, mais j'ai peur, encore une fois, de tout casser. J'aimerais pouvoir arrêter de penser, tout balancer et me lancer, m'élancer vers tes grands bras, mais je n'y parvient pas. Mais sans toi je meurs, sans toi je me noie, la douleur s'abat sur moi.
Ou sont les éveillés
Les héros du cœur ?
Je ne trouve que l'agonie
Et le chant du malheur.
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