Pour la belle, la très chère, la magnifique,
Que mes yeux ont osé effleurer un instant
Le temps d’un silence, le temps très maléfique
D’un coup d’œil magique, furtif et envoutant.
Pour la belle, la très chère, la magnifique !
Qui en un soupir a ouvert ma chair amère,
Et qui a poignardé et déchiré mon cœur,
Elle l’a bouffé en y laissant plein de vers,
Elle l’a torturé, cette catin de sœur,
Qui en un soupir a ouvert ma chair amère !
La beauté est une délicieuse horreur
Et celle de la femme et encor plus sublime,
Car elles savent la maniée avec terreur.
Quoique éblouissante, somptueuse et ultime,
La beauté est une délicieuse horreur !
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