Tous droits réservés par Chassaigne Agnès
Le silence est parfois trop intense, il peut devenir obsédant quand on y pense.
Lorsqu’on désir inlassablement que l’autre nous fasse un signe, mais que l’attente est constante, alors le pire on imagine.
Comment fait-on pour vaincre ce rien qu’il y a devant nous? A cause de lui on a plus d'entrain, on veut ça et c’est tout.
Comment peut-on s’en remettre si ce blanc, reste le seul retour malheureusement ?
Ce vide fait souffrir inutilement et on n’est dépendant de lui continuellement.
Notre seule arme contre ce mal, est le temps qui passe et qui nous aidera à oublier ce besoin insatisfait, immuable.
Ce silence ramène à ce qu’on veut on fond de soi, à ce qu’on attend ou pas de cette répartie pour faire son choix.
Que signifie cette attente, pourquoi ? serait-on dépendant de l’écho de l’autre pour être soi ?
Prendre une décision, s’avère parfois lourde de pression.
Cela peut devenir un puits infini de questions.
Il semble impensable d’entraîner avec soi ceux qu’on aime par compassion.
Cela demande l’audace d’assumer sa propre conclusion.
Cela sans pouvoir maîtriser les réactions qui pourront avoir comme effet votre condamnation.
On ne peut alors qu’espérer que notre soulagement aura le bienfait de contrebalancer nos émotions chaotique du moment.
Que vais-je choisir ? je ne sais pas ce qui m’aidera à déterminer ce dilemme, maintenant je préférais m’enfuir tellement j’ai peur de nuire.
Pourtant je vais être amené à faire ce choix.
On verra bien ce qu'il adviendra avec ou sans moi.
8.11.20
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