Oui peut-être une fois, j'ai bien ouvertMa fenêtre au cadrage peint choux vert,Pour me baigner dans la Vie et la VieM'a dédaignée d'une plaisanterie.Rires mordants, raillerie de la foule.Son dard ardent me meurtrit, je refoule Mon cœur froissé. L'œil de sanglots tremblants,Ventre angoissé, Vivre de faux-semblants !Ainsi, la Vie cercle d'une auréoleLe front ravit de la beauté frivole.Elle cède sa grâce aux lots du beauEt obsède le laid d'un lourd fardeau.La Vie clame Luxure et vanité !Dit Chère Âme, seul dans l'éternité,Dans un essor peux-tu tendre tes plumesAux reflets d'or et voler dans les brumes ?Et vous laideurs, d'une volée ombreuse,Battre d'ardeur la griffe membraneuseDe vos ailes, aux flancs noirs massacrés,Vers un ciel de nuages nacrés ? ...Oui peut-être une fois, j'ai bien ouvertTout mon être et mon cœur en a souffert ;L'Âme flétrie je l'ai maudit la Vie.Elle me sourit en m'attisant d'envie.
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