Quand la mort arrivait et que tous tombaient, une main sur les yeux, l'autre tendue vers le soleil en détournant la tête, accueillis par le sable des plages, ils abandonnaient leur bras tendu, puis rescucitaient.
Au yeux de leurs fleurs fleurissaient des branches.
Puis, dispersés au vent, leurs regards enfantaient des regards pour la génération qu'ils venaient de quitter.
Tout cela dura un temps.
Mais aucun d'eux ne connut jamais plus de deux étapes qu'ils baptisaient de génération en génération : vie et mort.
Pourtant, ce qu'ils appelaient mort était autrement vie que la mort qu'ils appelaient vie.
1967.
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