Où sont passés mes petits écoliers,Qui de leur temps venaient user,Mines de crayons et de stylosSur l’orthographe de leurs mots.Les tableaux noirs restent figés,Sur la date de mon agonie,Les bancs et chaises dispersés,Attendent vainement, en mélancolie.
La cour résonne encore de leurs cris,Du moins, dans ma vieille mémoire,Le préau n’est plus investi,A les abriter au moment de pleuvoir.Dans les classes et couloirs,Plus de cris ni chuchotements,Mes murs s’effritent de désespoir,De revoir un jour des enfants.La cantine n’abonde plus de ses files,La cuisine garde en souvenir précieux,Ses marmites et autres ustensiles,Qui ont servi quelques repas copieux.La sonnerie, taiseuse, ne déclenche plus,La bousculade dans les escaliers,Les rires et contentements se sont perdus,Au souvenir qu’ils m’ont laissé.L’arbre et moi, vieilliront ensemble,Espérant garder ouvertes mes portes,Vais-je devenir un vestige du temps?Ne m’abattez pas! …Je suis déjà morte.
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