Le filet s’étire Emprisonnant le soir.
La nuit va aboutir Sur d’ultimes bonsoirs.
C’est l’heure ou les pensées,
Envahissent l’esprit.
Dans le jour, dispensées,
Quelque fois par mépris.
Un retour du passé
Qui déchire le temps.
Où l’on reste angoissé
Dans son être inquiétant.
On veut s’en évader,
Mais ne font qu’augmenter.
Elles vont gambader,
Nous désorienter.
On cherche le sommeil,
On se sent enfermé,
La nuit porte conseil,
On ne peut l’affirmer.
On rêve au lendemain,
Qui se trouve très loin,
Restant sur ce chemin,
Jusqu’au petit matin.
L’angoisse s’accentue,
On a peur dans le noir,
Tout comme une statue,
Figée, pour ne point voir.
Le corps plein de sueurs,
Attend avec espoir,
Les premières lueurs,
Dissipant l’étouffoir.
Mais l’aube arrive enfin,
En apaisant l’esprit,
Et cette nuit sans fin,
Tire sa draperie.
La lumière se fait,
Un rayon de soleil
Apporte son bienfait,
Dans un demi-sommeil.
Michel GRANIER
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