Il est l'heure, l'heure où sonnent les dix coups du soir,J'adore ces moments où elle s'approche de moiVoici qu'elle arrive je la vois dans mon miroirElle s'appelle Marion, Marion tu me vois ?
De là où je me trouve, je parviens à la voir,Pourtant un immense gouffre d'elle me sépareJe l'observe, elle semble tellement effrayéeQue je m'y trouve forcément aussi affectée
Elle veut me rejoindre pour goûter à la vieMais l'abîme l'en empêche, c'est là qu'elle dit :"Ce n'est pas toi qui est le frein de ma sortie
C'est cette grande foule au fond du précipiceElle me regarde viollement lorsqueJe porte cette magnifique robe blancheTachée d'un rouge aniliné."
Je suis en mesure de comprendre ce qu'elle ressentPetit à petit je sens mon âme s'envolerLe gouffre laisse place à un visageen larme que je connais car c'est le miens !
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