Au bout du rail
Elle viendra te chercher à l’âge des enfants
Feuille de senteur sournoise ou poudre d’illusions
Tu ne la verras pas ronger tes sentiments
Seule la solitude sera ta punition
Tu te perdras toujours dans toutes tes croyances
A vouloir sortir des griffes de l’obsession
Mais la noirceur, à jamais, deviendra persistance
Sans que tu puisses pour toujours retrouver ta passion
La noirceur s’installe dans ton esprit de croyant
Ta religion t’imprègne de ces faux dieux de bonheur
Mais lorsqu’elle t’abandonne face à tes hurlements
Tu n’as plus rien, rien d’autres que ton malheur
La main tendue est froide couverte de reproches
Tu n’as pas su dire « non » à l’indicible tentation
Seul tu avances, devant ces gens que tu amoches
Pour pouvoir te payer une dernière fois ta sensation
Au crépuscule de ta vie, à peine cinquante-six ans
Tu n’as pas su trouver le chemin salvateur
Tu laisses derrière toi la troupe des ignorants
A qui tu n’as laissé aucune chance de bonheur
Crève ! Incapable que tu es d’en sortir simplement
Ils ne comprennent pas pourquoi tu en es arrivé là
Ta dernière dose t’amène vers le firmament
Tu te reposes enfin, sur la route de l’au-delà
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