Assis sur ce banc
Le soleil levant, j'observe les passants, assis sur ce banc, ressassent qu'on nous ment dans les romans.Souhaitant le malheur à ces gens, sans argument, si ce n'est la rancœur de leurs printemps.Leurs rires méprisants, leurs sourires angoissants, un volcan à vous faire grincer les dents.Il est loin le temps, où j'étais enfant, insouciant qu'un jour il y aura les sentiments. Voyageant dans mon inconscient, trouvant l'efficient dans l'anéantissement.Un sourire qui s'efface lentement jusqu'à croître ma langue de serpent.
Le soleil éblouissant, assis sur ce banc, le vent est brûlant, il se dit que c'est le réchauffement.La terre est mourante, mais elle peut s'éteindre, car sans toi, elle n'a plus de monument.Les fragments d'un cœur souffrant se dispersant au gré du vent, est-ce là le dénouement ?L'instant présent, à chaque battement, tremblant, j'attends fermement l'écoulement du temps.Suis-je déficient ou seulement une âme errante perdue dans leur foutu cirque sanglant ?Les questions redondantes, indéfiniment égarées dans le raisonnement obscurcissant.
Le soleil couchant, j'observe les passants, assis sur ce banc, si tu me voyais maman.Dans l'écriture murmurant la douleur, le sang s'écoulant d'une plume insignifiante.Moi qui pensais être brillant, lentement, je rentre dans le rang de ce régiment.Vous brisant l'esprit à vous soumettre à leur commandement, suant l'oppression d'être différent.Maman, si tu me voyais assis sur ce banc, contemplant ce monde médisant.M'en voudrais-tu de me voir succomber comme toi précédemment à l'éternel magnificent.
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