Plus rien ne te fait ne serait ce que frémirÂme insensible qui a oublié comment rireJ'aimerais te faire oublier la noirceur et te faire réapprendre à voir la lumière Que tu savoures à nouveau le battement d'aile d'un éphémère
Il mourra demain matin avant l'arrivée de la roséePersonne ne sera là pour le pleurerS'éteignant juste avant que les fleurs du printemps n'éclosentLe spectacle de la vie se passera après que ses yeux se closent
Ce papillon n'aura pu profiter qu'une journée de la vieIl aura raté le retour du printemps et sa beauté infinie Mais il se dira chanceux d'avoir vécu jusqu'à mourir de vieillesseIl ne saura jamais ce qu'il a raté et aucunement ça le blesse
Cet éphémère est mort le sourire aux lèvresSavourant ses derniers instants avant que s'efface son air mièvre Profitant de ces derniers moments avant le lever du jourFinalement, il se dira que cette vie, bien que courte, valait le détour
Pour rien au monde, l'éphémère n'aurait voulu être mort de manière prématuréeCette vie valait bien de mourir après une journéeMême s'il a souffert et n'a perçu qu'une infime partie du mondeIl n'aurait pas rêvé une meilleure existence, le garde à fait sa ronde
Son devoir enfin accompli, il passe le flambeau au futur éphémèreCelui qui aura l'opportunité de revivre une journée maximum sur terreCelui dont tu pourras admirer le funeste vol plein de gaitéCelui d'un être condamné qui se sait chanceux de voler
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